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Historique des rencontres du groupe

Printemps 2021, le groupe ne s’est pas encore réuni à nouveau de manière formelle, mais l’opération tomate avance bien. La serre est en place et bientôt ce seront 154 pieds de tomate qui prendront places ainsi qu’un système d’irrigation. Nous proposerons bientôt un nouveau temps de rencontre pour décider de l’usage de la récolte à venir et peut-être relancer la dynamique de l’enquête.

Le 7 février à Tarnac, nous avons fait le point sur les actions du groupe. Pour le moment, la partie enquête est en suspend et un certain nombre de personne du groupe se sont concentré depuis sur l’expérimentation d’une production collective : ce sera des Tomates et ça se passe à la Villedieu.

Le 21 janvier 2021 au Chamet, à l’issu de la cantine de midi proposée par la cantine du plateau, nous avons discuté de la stratégie de mise en œuvre des trois enquêtes : Mangeuses et Mangeurs, paysannes et paysans, fonctions supports (distribution, transformation, stockage). Nous avons aussi rencontré de nouvelles personnes et décider que les 3 axes de travaux serait porté plus spécifiquement.

Le 8 janvier 2021 à Gentioux, échanges avec les personnes qui réactivent le groupe agriculture du syndicat, corrections et ajouts sur le contenu des questionnaires d’enquête et le texte de présentation du groupe. Discussions autour de la question du local, des régimes alimentaires et des possibilités de production sur le territoire.

Le 11 décembre 2020 à Lacelle, échanges sur les objectifs et accueil de nouvelles personnes dans le groupe. Orientation du travail sur un temps d’enquête préalable à des actions de grandes envergures. Première trame pour les questionnaires.

Le 9 octobre 2020 à Faux la Montagne, échange sur les idées qui ont amené à la constitution du groupe. Rappel de l’importance de la solidarité dans la démarche qui n’est ni uniquement économique en soutient aux productrices et producteurs locaux ni uniquement une question de relocalisation de la production. Partage sur les expériences passées et en cours de production dans des cadres collectifs, leurs intérêts et leurs limites.

Le 24 octobre 2020 à Saint-Sulpice les bois, à l’occasion du week-end de travail du syndicat, création du groupe pour remettre sur le tapis une envie toujours présente mais peu concrétisée : s’organiser collectivement pour assurer la solidarité et l’autonomie alimentaire à l’échelle du syndicat et de son territoire. Constat de deux niveaux d’intervention : échelle de la commune sur les questions de productions et de consommation, échelle du syndicat sur les questions de partage de savoirs, d’outils et de recherche de moyens.

Contactez nous si vous souhaitez obtenir des comptes-rendus plus détaillé des réunions passées.

Les objectifs du groupe solidarité et autonomie alimentaire

Le groupe solidarité et autonomie alimentaire est né récemment de plusieurs constats :

A l’échelle de ce territoire, nous déléguons une énorme partie de notre production alimentaire, soit à l’industrie (y compris en bio), soit à des paysannes et paysans qui la prennent en charge, avec peu de moyens et des conditions de travail assez rudes (accès aux bonnes terres difficiles, peu de possibilité d’investissement, peu de soutien extérieur)
Au début du 20ème siècle, notre territoire accueillait entre 3 et 10 fois plus d’habitants. A cette époque, la quasi-totalité des denrées alimentaires étaient produites sur place.
La nécessité liée à l’alimentation est l’une des principales contraintes qui pèse sur ceux qui sont démunis et dans cette période post-pandémie qui s’annonce difficile socialement, le nombre de personne en difficulté pour s’alimenter correctement va certainement croitre.
Pour autant, même si l’idée de s’organiser autour de ces questions n’est pas neuve, elle peine à passer à une dimension qui va au delà de quelques expériences souvent difficiles à mener pour ceux qui les porte.

Ce groupe suit trois grands axes de travail :       

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vue des surfaces agricoles
Premier axe : réaliser un large état des lieux sur notre niveau d’autonomie actuel afin de mettre en avant :

1. le rapport entre les modes de consommation alimentaire et la production locale : quelles sont les filières prédominantes, répondent-elles aux besoins de consommation ? Les régimes alimentaires sont-ils adaptés à ce qui peut être produit localement ? ;
2. les circuits manquants qui pourraient être développés (en termes de production, de transformation, de débouchés locaux pour la distribution…) ;
3. la prise en charge collective de l’autosuffisance alimentaire : comment soutenir dans leur travail celles et ceux qui produisent pour la consommation locale, quelles formes de collectivisation de la nourriture pourrait-on penser, comment soutenir de nouveaux projets et faciliter les installations… ?

récolte d’un champ de pomme de terre collectif
   Deuxième axe : expérimenter sur des échelles locales. Installer des productions ou des outils communs portés par le syndicat.

C’est expérimenter la réalisation plus collective de la production, la distribution, la transformation. C’est aussi participer à la structuration d’un réseau rassemblant celles et ceux qui produisent, distribuent et mangent en mettant aussi en place des dispositifs solidaires. C’est enfin une porte d’entrée pour toutes et tous à participer à son alimentation à une échelle supérieure au potager individuel.

formation cultiver par temps incertains proposée par l’association Pivoine

Troisième axe : Participer à la diffusion des savoir-faire et des connaissances qui soutiennent ces pratiques. Développer une compétence spécifique à notre contexte pédoclimatique et identifier les risques futurs. Influencer les politiques locales liées à l’alimentation.

Sources d’inspiration :
décidons de notre alimentation
évaluation des capacité vivrière d’un territoire, l’outil parcel
association les greniers d’abondances