Création du groupe international
3 déc 2024 – Nous nous sommes réuni·es pour formaliser la création du groupe international du syndicat en gestation depuis plusieurs mois. Celui-ci sera rattaché au réseau des Peuples Veulent.
Ce groupe poursuivra plusieurs objectifs :
- Faire vivre les élans internationalistes sur le territoire en organisant régulièrement des évènements sur des situations politiques qui traversent le monde (concerts, présentation par des personnes en prise avec des situations de révoltes/résistances, présentation de livres, projection de film etc. ).
- Récolter de l’argent pour soutenir des camarades en lutte (soirées de soutien, relai de campagne de dons etc.)
- Faire exister les dimensions transnationales du local en se reliant à d’autres peuples/territoires et favoriser les circulations internationalistes
Pour l’instant, on se lance dans une programmation (chargée), avec plusieurs évènements à venir
Et d’autres évènements à venir sur les luttes et mouvements décoloniaux dans les DOM-TOM, sur le Soudan, l’Iran, l’Ukraine…
Si vous voulez rejoindre le groupe et participer à nos prochaines réunions, vous pouvez nous écrire à international@syndicat-montagne.org
Internationalistement,
Le groupe International du Syndicat
Le numéro d’automne est paru !
Le Syndicat de la Montagne limousine participera aux rencontres internationalistes “Les Peuples Veulent” (5e édition) qui auront lieu à Marseille les 26 et 27 octobre 2024. Initialement impulsées par la Cantine Syrienne dans le sillage des révoltes de 2019, ces rencontres sont une proposition pour intensifier des circulations révolutionnaires entre luttes et territoires aux quatre coins du monde.
Programme complet du week-end ici
Il y a deux ans à Montreuil, nous avons fait la promesse d’aller vers le Sud. Après les dernières rencontres, nous avons commencé à travailler avec plusieurs lieux et collectifs au Liban pour imaginer une première édition hors de la France. La perspective de tenir les rencontres dans un pays du Sud était un enjeu de taille. Pour continuer à construire un réseau transnational ancré dans les expériences d’exil, de soulèvements populaires et d’autonomies territoriales, il fallait se décentrer de la France, de l’Europe et de l’Occident. Il fallait changer d’air et de géographie.
La guerre que mène l’occupation israélienne au Liban, en plus du génocide en Palestine, a pourtant mis en échec cette tentative. Mais ce n’est que partie remise. Tout en luttant pour un cessez-le-feu au Liban comme en Palestine, nous allons continuer à nous rencontrer, à nous organiser et à renforcer nos capacités collectives d’entraide et d’analyses.
Alors direction Marseille ! Ville de résistances et de migrations, ville de croisements des Suds.
Avec une soixantaine d’invité.es venants de plus de 40 pays, nous nous retrouverons pour parler d’organisations politiques en exil, d’impérialismes et de libérations depuis la Kanaky, Taiwan, la Palestine ou la Géorgie, de comment réarmer les luttes queer et féministe face aux menaces de récupérations, et de comment résister aux offensives fascistes partout et donner consistance à un mouvement révolutionnaire, déjà là et à construire.
5 OCTOBRE GUÉRET
MANIFESTATION POUR DES FORÊTS VIVANTES
Depuis plusieurs mois nous préparions une grande manifestation pour défendre les forêts, la date du 30 juin avait été fixée… puis reportée pour cause de calendrier électoral bousculé. Le 5 octobre nous espérons être nombreuses et nombreux pour faire entendre la voix des habitant.es de la Montagne limousine et de toutes celles et ceux qui s’opposent à l’industrialisation massive des forêts. Dans le Limousin, elles sont particulièrement menacées par deux projets pharaoniques et insoutenables, prises en étau entre le projet de méga-usine Biosyl en Creuse et celui de la méga-scierie Piveteau-Farges en Corrèze.
Le numéro de printemps est paru !
Coupe rase à Sornac
Mercredi 14 février 2024, jour de la Saint-Valentin, des amoureux·ses de la forêt se sont opposés pacifiquement à la coupe rase d’une parcelle de hêtres à Sornac en Corrèze. Après une journée de blocage, le chantier a repris de nuit et s’est continué le lendemain, encadré par un dispositif de gendarmerie important. Cette parcelle de 6400 m² était une hêtraie à houx. La parcelle abritait des arbres centenaires et une biodiversité importante. Dans le secteur c’est une centaine d’hectares de feuillus qui a déjà été rasée ces trois dernières années.
Vous trouverez ici le reportage de Télémillevaches et ici celui de France 3. [Lire la suite]
Un futur Emmaüs à Tarnac
Une vidéo de Télémillevaches sur les projets portés par le groupe exilé·es à retrouver également sur leur site internet.
Non à l’usine Biosyl-Unisylva
L’opposition au projet d’usine de pellets à Guéret prend de l’ampleur. Une nouvelle affiche vient d’être éditée avec l’appui du groupe Forêt du Syndicat.
Celui-ci avait souhaité s’adresser directement à Mme la Préfète suite à ses déclarations et décisions sur le projet d’usine à pellets Biosyl, à Guéret. Retrouvez ici le texte intégral de la lettre.
Samedi 13 janvier le Syndicat était présent à Saint-Yriex-la-Montagne, parmi 20 collectifs, associations et syndicats, mobilisés sur les enjeux économiques et sociaux autour de la forêt (voir communiqué de presse).
Création d’un Emmaüs : Appel à dons
Pour accueillir dignement et offrir une meilleure protection des personnes exilées sur la montagne Limousine, le groupe Exilé·es souhaite monter une communauté agricole Emmaüs et créer une conserverie. Le projet comprend un suivi social et administratif des personnes accueillies, la participation à des activités (conserverie, maraîchage, pépinière, cuisine, ressourcerie), une allocation de vie…
Vos dons ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% du montant versé dans la limite de 20% du revenu imposable. Vous pouvez également faire un apport avec droit de reprise.
La campagne est portée par l’association Montagne accueil solidarité de Peyrelevade.
Quand la presse réac investit le plateau
La réponse du berger à la bergère…
Après les articles vindicatifs et hostiles au Plateau en général, et au Syndicat en particulier, parus dans différents journaux nationaux de droite (dont Le Point à deux reprises), la meilleure réponse est sans doute dans l’humour. Ce qui a été fait dans une petite vidéo pleine de légèreté (mais néanmoins pas sans profondeur) que vous pouvez visionner ici :
Toutes les questions que vous avez toujours voulu poser au Syndicat sans oser le faire…
Quelle est la forme juridique du Syndicat ?
Le Syndicat de la Montagne limousine est une association conforme à la loi de 1901, c’est à dire, pour reprendre l’article premier de cette loi : « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit applicables aux contrats et obligations. » C’est le cas du Syndicat qui a par ailleurs fait le choix de ne pas se déclarer en préfecture comme l’y autorise cette même loi de 1901.
Mais cela est-il légal ?
Oui tout à fait. Laissons à ce sujet répondre le site du gouvernement Asso.gouv : « Une association de fait est légale : elle peut se constituer sans autorisation, ni déclaration. Créer, faire fonctionner ou dissoudre une association n’exige aucune formalité. Les membres peuvent librement choisir leurs règles de fonctionnement ou d’organisation. »
Pourquoi ne pas se déclarer en préfecture ?
Le Syndicat se sent davantage comme un « mouvement », une « dynamique » que comme une structure de plus. Il n’exclut pas de créer des associations déclarées pour telle ou telle action qu’il aura initiée ou accompagnée si le besoin s’en fait sentir, comme cela s’est déjà produit avec la création, par exemple, de l’association Haut les Cimes qui a ainsi son indépendance autour d’un projet spécifique (ici le rachat collectif de forêts).
Y-a-t-il alors un ou des responsables ?
Oui, bien sûr. Il s’agit des personnes qui font fonctionner l’association et qui sont alors considérées comme les dirigeants de fait de l’association. Par exemple les rédacteurs de ce journal, les organisateurs d’une veillée trimestrielle, les membres des groupes de travail, etc. L’association de fait engage la responsabilité personnelle des membres.
Y-a-t-il un système d’adhésion pour appartenir au Syndicat ?
Non, c’est la participation active aux groupes de travail ou aux diverses manifestations organisées au nom du Syndicat qui manifeste l’adhésion à cette démarche citoyenne locale. Elle peut également se manifester par des actions concrètes (par exemple diffuser ce journal) ou par un soutien financier (en se rendant sur le site syndicat-montagne.org, rubrique soutenir).
Comment rencontrer des membres du Syndicat ?
Rien de plus simple ! Vous pouvez vous rendre aux réunions organisées par le Syndicat, comme les veillées trimestrielles ouvertes à tous et à toutes, contacter par leur adresse mail les différents groupes de travail et les rencontrer, etc.
Pourquoi les articles du Journal du Syndicat ne sont-ils pas signés ?
Parce qu’il s’agit généralement d’articles écrits par plusieurs personnes, relus et corrigés collectivement et que c’est ainsi la parole du Syndicat qui est mise en avant plutôt que celle de telle ou telle personne. Quant aux textes des pages « ça se discute », ils peuvent être contradictoires mais le comité de rédaction du Journal ne souhaite pas personnaliser les débats qui expriment souvent l’avis de plusieurs personnes.
Comment est financé le Syndicat ?
Essentiellement par… le bénévolat ! Certaines actions de certains groupes ont bénéficié d’aides publiques (par exemple le groupe d’entraide administrative et juridique pour son action de soutien aux personnes en difficulté avec des administrations ou le groupe de soutien psychologique pour l’organisation des rencontres d’octobre 2022 de Faux-la-Montagne). Par ailleurs certaines associations locales ou fondations nationales qui se sentent concernées par les actions du Syndicat ont pu contribuer occasionnellement au financement de telle ou telle action. Pour le reste, des particuliers font des dons (réguliers ou non) pour contribuer à la vie du Syndicat, une nécessité pour développer nos actions et assurer une certaine indépendance au Syndicat. Mais encore une fois la plus grande part de ce qui serait le « budget » du Syndicat vient du bénévolat de ses membres.