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Qui sommes-nous ?

Initiative d’habitantes et d’habitants, le Syndicat de la Montagne limousine est l’outil dont nous nous sommes dotés pour défendre et mettre en œuvre notre vision du territoire.

« Nous ne voulons plus être les éternels spectateurs et spectatrices d’un monde qui n’en finit pas de s’effondrer. Aucun gouvernement n’apportera plus de solution. Il est temps de porter nos espoirs et nos forces ailleurs. La Montagne limousine, où nous vivons, est l’échelle adéquate pour nous saisir d’un certain nombre de problèmes essentiels qui sans cela font naître en nous un grand sentiment d’impuissance.

Le syndicat a été créé par et pour celles et ceux qui vivent sur la Montagne limousine et sont soucieux de préserver ses ressources, la diversité des formes de la vie humaine et non humaine qui font sa richesse, et d’y défendre des conditions de vie dignes pour toutes et tous.

C’est un outil pour se regrouper sur le territoire que nous habitons et défendre nos intérêts communs. Une force collective qui soit plus que la somme des parties qui le constituent, et qui puisse s’opposer aux puissances qui façonnent sur notre dos l’avenir du territoire, les banques, les administrations diverses, les lobbies économiques locaux, régionaux, internationaux…

Lire les 6 perspectives du Syndicat


Pour un syndicat de la montagne limousine

Quelles perspectives ?

1. Relocaliser l’usage des ressources du territoire : l’eau, l’énergie, la forêt, l’alimentation

Se doter des moyens de soustraire aux logiques économiques la gestion et la distribution des ressources de base (régies municipales ou intercommunales, comités d’habitant·es, groupes de travail producteurs·ices-usager·es, réseaux de distribution locaux).

2. Permettre l’accès à la terre et au logement pour toutes et tous

  • Créer des structures de rachat de terres en commun
  • Faciliter les installations
  • Appuyer la mise à disposition des biens vacants…

3. Défendre les infrastructures existantes, se doter des moyens et des services dont ce territoire a besoin

Défendre et renforcer ce qu’il reste de services publics sur le territoire en lien avec les travailleurs et travailleuses du rail, de la poste, de l’hôpital, de l’électricité et de l’éducation. Appuyer toute démarche des habitant·es visant à se doter des infrastructures et des services communs dont ils et elles ont besoin (distribution des denrées, moyens de communication, énergie, santé, mobilité…).

4. S’organiser, face aux violences du système, de l’économie et à l’arbitraire administratif : se défendre

Mettre en œuvre une veille sociale et juridique sur la Montagne pour briser l’isolement et réagir comme force collective.

5. Mettre en place un droit d’asile local:il n’y aura pas d’expulsion sur la montagne limousine

Faire en sorte que nul ne soit forcé de quitter la Montagne en raison seulement de son origine, sa couleur, sa religion, son statut légal, son genre ou son orientation sexuelle. Offrir abri et protection à toute personne dont la sûreté est mise en danger.

6. Mettre un terme, à notre échelle, à la destruction du vivant, des sols et des milieux de vie humains et non humains

Mieux les connaître pour les protéger. S’opposer à toute destruction irréversible, transmettre un territoire vivable et vivant.

Pour un syndicat de la montagne limousine

Quelles perspectives ?

1. Relocaliser l’usage des ressources du territoire : l’eau, l’énergie, la forêt, l’alimentation

Se doter des moyens de soustraire aux logiques économiques la gestion et la distribution des ressources de base (régies municipales ou intercommunales, comités d’habitant·es, groupes de travail producteurs·ices-usager·es, réseaux de distribution locaux).

2. Permettre l’accès à la terre et au logement pour toutes et tous

  • Créer des structures de rachat de terres en commun
  • Faciliter les installations
  • Appuyer la mise à disposition des biens vacants…

3. Défendre les infrastructures existantes, se doter des moyens et des services dont ce territoire a besoin

Défendre et renforcer ce qu’il reste de services publics sur le territoire en lien avec les travailleurs et travailleuses du rail, de la poste, de l’hôpital, de l’électricité et de l’éducation. Appuyer toute démarche des habitant·es visant à se doter des infrastructures et des services communs dont ils et elles ont besoin (distribution des denrées, moyens de communication, énergie, santé, mobilité…).

4. S’organiser, face aux violences du système, de l’économie et à l’arbitraire administratif : se défendre

Mettre en œuvre une veille sociale et juridique sur la Montagne pour briser l’isolement et réagir comme force collective.

5. Mettre en place un droit d’asile local:il n’y aura pas d’expulsion sur la montagne limousine

Faire en sorte que nul ne soit forcé de quitter la Montagne en raison seulement de son origine, sa couleur, sa religion, son statut légal, son genre ou son orientation sexuelle. Offrir abri et protection à toute personne dont la sûreté est mise en danger.

6. Mettre un terme, à notre échelle, à la destruction du vivant, des sols et des milieux de vie humains et non humains

Mieux les connaître pour les protéger. S’opposer à toute destruction irréversible, transmettre un territoire vivable et vivant.

D’où vient l’idée ?

Officiellement né en 2019, le Syndicat de la Montagne limousine est issu d’une longue histoire de mobilisations associatives, militantes ou citoyennes, qui existent depuis des années sur le Plateau de Millevaches. On vous en propose ici un récapitulatif rapide, en en oubliant certainement bien des étapes… Pour celles que nous avons retenues, vous trouverez des éléments à lire ou à regarder qui vous permettront d’en savoir plus. Bon voyage dans la préhistoire du Syndicat !


Avant…

Dès les années 1970 des associations et des habitants et habitantes ont commencé à agir sur la Montagne limousine de façon fédérative et non institutionnelle. C’est dans ce cadre, par exemple, que sont nées autour de l’association Les Plateaux limousins, de 1979 à 1986, les fêtes du Plateau.

Lire : « La Fête de la Montagne limousine est une première ! » Vraiment ?

La plateforme de la Montagne limousine

En 2014, la perspective des élections municipales amène des habitantes et habitants à rédiger des « propositions pour une plateforme de la Montagne limousine », un texte quasi programmatique pour dire ce qu’ils souhaitent pour la Montagne, texte qui s’articule autour de six propositions :

  • L’ouverture comme tradition
  • Se défaire de notre statut colonial
  • Une certaine idée de la richesse
  • Repeupler le territoire
  • Bâtir un en-dehors de la métropole
  • Si nous relevons le défi “d’inventer ici une autre vie“, c’est que nous devons aussi inventer ici une autre façon de s’organiser

Lire le texte intégral des propositions pour une plateforme de la Montagne limousine.

Pour mieux comprendre le contexte de l’élaboration de cette plateforme, lire : « Scénario contre scénario : une plateforme de la Montagne contre les prophéties des experts »

Les fêtes de la Montagne

Directement issues des idées émises dans la plateforme, sont lancées des fêtes de la Montagne dont la première a lieu à Tarnac en 2015. Elles se renouvelleront ensuite à La Nouaille (2016), Nedde (2017), Lacelle (2018), Saint-Martin-Château (2019), etc. Parallèlement, renouant avec l’expérience des assemblées populaires des années précédentes, est lancé un « comité Montagne » réunissant habitants et habitantes, élus et élues, pour échanger chaque trimestre sur les enjeux du territoire et les luttes à mener. Une expérience qui durera un peu plus de deux ans. C’est entre autres en analysant les causes de l’essoufflement des comités Montagne, que surgit en 2017, lors d’un débat de la fête de Nedde cette idée : « N’aurions-nous pas besoin d’un outil plus pérenne pour nous réunir, nous épauler et nous rendre ainsi plus forts ? » La graine du Syndicat est plantée ce jour-là…

Lire sur la dynamique de ces fêtes : « Nous sommes toujours plus nombreux à croire en nos propres forces »

Vous pouvez aussi aller faire un tour sur le site de la Fête de la Montagne limousine.

Le projet de Syndicat fait son coming-out

Un petit groupe d’habitants travaille à faire avancer cette idée et en parle ici ou là. Lors de la fête de la Montagne suivante, en 2018 à Lacelle, le projet de Syndicat est mis en discussion lors d’une vaste assemblée plénière qu’on peut revoir ici (il y en a pour presque deux heures les Ami.e.s ! mais le cœur de notre sujet commence à 13 minutes 20 secondes…).

Vers une « libre administration » de la Montagne Limousine ? par Télé Millevaches

Une année de montage

En janvier 2019, 25 personnes se réunissent pendant une semaine pour lancer les bases du Syndicat (compte-rendu de ce séminaire ici). Puis elles remettent cela en avril pendant trois jours, à Gentioux, et encore en septembre pendant trois jours, à Peyrelevade. Elles définissent autour de 6 points les perspectives du Syndicat et imaginent quel pourrait être son fonctionnement.
Elles décident alors d’appeler à une assemblée générale constitutive qui a lieu à Peyrelevade le 3 novembre 2019.

Lire la brochure d’appel

Un voyage pour s’inspirer

Dans la foulée une délégation de 8 personnes fait un voyage en Catalogne pour s’inspirer des actions d’autres syndicats, les Syndicats de quartier de Barcelone… Vous pouvez refaire le voyage avec nous :

En Catalogne si nous y sommes par Télé Millevaches

Pour résumer ces derniers épisodes

Pour une relecture récente de cette histoire et la présentation des premières actions du syndicat, lire cette interview donnée en 2020 sur le site Covid-entraide France.
(À partir de « Pour commencer, peux tu nous raconter un peu l’histoire et le contexte de création de ce syndicat sur le Plateau de Millevaches ? » Jusqu’à « Comment ça se passerait s’il n’y avait pas le syndicat ? »)

Il n’y aura pas d’expulsion sur la Montagne Limousine !

Début juillet, des habitants de Faux-la-Montagne, en Creuse, et de villages voisins en Corrèze et Haute-Vienne, ont tenté d’empêcher l’expulsion vers l’Italie de l’un des leurs, un jeune homme soudanais en exil qu’ils accueillent depuis 8 mois avec trois autres de ses compagnons d’infortune.

La loi permettant à la préfète de la Creuse d’autoriser le jeune homme à solliciter l’asile politique en France, ces habitants lui demandaient de le faire. Malgré des demandes en ce sens répétées à maintes reprises les semaines précédentes, et une ultime tentative le 9 juillet, jour de la convocation du jeune Soudanais à la gendarmerie de Felletin, la préfète a décidé d’appliquer à la lettre les accords de Dublin et de renvoyer le jeune homme vers l’Italie, où il n’a aucune attache. Vers 20h, les quelques 200 manifestants rassemblés devant la gendarmerie, se sont fait violemment refouler par les gendarmes : une stratégie de diversion qui leur a permis d’exfiltrer le jeune homme par l’arrière de la gendarmerie, à travers un trou dans le grillage, pour le conduire vers Paris en vue de son expulsion. Une vidéo réalisée par Télé Millevaches résume cette soirée.

Le surlendemain, le jeune Soudanais a refusé d’embarquer à Roissy pour l’Italie et a alors été remis en liberté. Saisissant le tribunal administratif de Limoges pour qu’on lui reconnaisse le droit de déposer sa demande d’asile en France le 23 juillet 2018, une volte-face de dernière minute de la préfecture de la Creuse, qui craignait sans doute d’être contredite par les juges, lui permet finalement de déposer normalement sa demande d’asile en France…

Au-delà de ce cas fortement médiatisé, et devant des situations plus ou moins similaires qui sont de plus en plus nombreuses un peu partout, des habitants et amis de la Montagne limousine ont décidé d’afficher une position claire face à toutes les expulsions, transferts ou « réadmissions » vers l’Italie ou ailleurs qui ne manqueront pas de voir le jour dans la période à venir. Voici ce texte ainsi que la liste de ses premiers signataires.


Aussi loin que l’on puisse remonter la Montagne Limousine a été une terre d’émigration, mais aussi une terre d’accueil pour toutes sortes de migrants, d’exilés. Voici quelques années que la « question migratoire » refait son apparition sur les plateaux de la Montagne limousine sous un jour nouveau. Il y a trois à quatre ans, des centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) ont ouvert dans plusieurs communes de la Montagne et de sa périphérie. Suite à l’expulsion militaire du campement informel de migrants de Calais, qui réunissait près de 9000 personnes, s’y sont ajoutés, comme dans de nombreuses campagnes françaises, les très mal-nommés « Centres  d’Accueil et d’Orientation » (CAO). Dans les communes qui se portèrent alors candidates à accueillir de tels centres et dans les communes avoisinantes, des collectifs, des initiatives plus individuelles ont fleuri pour organiser l’hospitalité et la solidarité avec ceux et celles qui arrivaient sur notre territoire sans l’avoir choisi. Des centaines d’habitants de la Montagne se sont ainsi coordonnés, parfois avec le soutien d’élus locaux, pour faire une place à ces nouveaux venus. Cours de français, activités diverses, repas conviviaux, transports ont été mis en place par des collectifs d’habitants solidaires. Puis, assez vite, avec l’inéluctable arrivée des premiers « déboutés » du droit d’asile, et leur sortie des dispositifs d’accompagnement légaux, habitat, subsistance, assistance juridique et morale se sont improvisés, de la même manière. Ce qui relevait des gestes les plus simples, les plus humains dans les premiers temps, s’est progressivement mué en une nécessaire organisation à la marge de la légalité. Légalité qui ne laisse que peu de place à l’expression d’une véritable solidarité avec les exilés, voire qui bien souvent la condamne, la poursuit.

Alors qu’une certaine mansuétude semblait caractériser l’application de la loi dans notre région dans la période récente, un certain nombre de personnes demandeuses d’asile et déboutées ont décidé de rester, de s’installer sur nos plateaux, dans nos communes pour le plus grand plaisir de la plupart des habitants, heureux d’accueillir et d’accompagner cette incontestable source de vitalité, de joie et d’ouverture culturelle. Nous leur avons, de multiples manières, fait place dans nos vies, ils et elles en font désormais partie intégrante. Il n’y a plus que des écarts d’ordre « légaux » entre eux, elles et nous.

Alors quand nous réalisons ces dernières semaines, qu’un tour de vis annoncé par le gouvernement depuis longtemps sur la « politique d’accueil » produit ses premiers effets visibles sur nos amis, nous ne pouvons réprimer plus longtemps notre colère. Nous les avons accueillis sans demander l’autorisation à personne, nous nous sommes organisés pour rendre leur vie ici possible même si nous ne sommes pas encore parvenus à lever toutes les difficultés causées par leur statut « légal ». Nous avons bien compris que l’opération catastrophique de maintien de l’ordre du 9 juillet 2018 à Felletin, en Creuse, valait comme un avertissement. Mais renvoyer, ou laisser renvoyer, les gens qui ont tout fait pour en partir, dans des pays où ne les attendent que persécutions, misère, torture et mort, n’est toujours pas, pour nous, un choix envisageable.

Nous, habitants et amis des diverses communes de la Montagne et de ses alentours, avons donc décidé de répondre aux Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), aux ordres de « reconduite à la frontière », émis par les préfectures dont chacun de nos villages dépendent, de la même façon que nous avons répondu à cette situation jusque-là. Nous n’en tiendrons aucun compte. Mieux, nous serons de celles et ceux qui feront tout pour qu’ils ne soient pas suivis d’effet. Il n’y aura pas d’expulsion d’exilés sur la Montagne limousine, qu’on se le dise !

Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage.

Signataires :

  • Marie-Noëlle Agniau, poète,Vicq-sur-Breuilh (87)
  • Dominique Albaret, maire de Saint Pardoux la Croisille, Peuple et Culture 19
  • Aquaserge (groupe de musique)
  • Armelle Barroux, rédactrice, Royère de Vassivière (23)
  • Christophe Bellec, cofondateur de la coopérative Cesam-Oxalis
  • Pierre Bergounioux, écrivain
  • Léonard Bernard, Faux la Montagne (23)
  • Frédéric Bondu, moniteur d’atelier, Gentioux-Pigerolles
  • Laurent Bourdelas, écrivain, Vicq-sur-Breuilh (87)
  • Marc Bourgeois, Faux la Montagne
  • Marie-Rose Bourneil, Maire de Tarnac (19)
  • Denise Bredinus, Gourdon-Murat
  • Milou Brette, conseillère municipale de Peyrelevade (19), syndicaliste
  • Jean-Lou Brette, Peyrelevade
  • Martine Bruzat, Felletin
  • Alain Carof, sociologue, Felletin
  • Laetitia Carton, réalisatrice, conseillère municipale de Faux-La-Montagne
  • Jean-Marie Caunet, 1er adjoint de La Nouaille (23)
  • Cimade, groupe local Peyrelevade (19)
  • Cimade, groupe local Eymoutiers (87)
  • Kléber Clemenceau, Gourdon-Murat (19)
  • Dany Clemenceau-Magnaval, conseillère municipale de Gourdon-Murat (19)
  • Gilles Clément, paysagiste, écrivain
  • Dominique Clermont, femme de théâtre, La Celle sous Gouzon (23)
  • Guillaume Codet, cuisinier, Faux la Montagne
  • Jean Combasteil, ancien député-maire de Tulle
  • Jean-Louis Comolli, cinéaste
  • Clémence Davigo, réalisatrice, Faux la Montagne
  • Yaël Davigo, étudiante, Faux la Montagne
  • Samuel Deleron, Faux la Montagne et Limoges
  • Nicolas Derieux, Maire de Saint Martin Château (23)
  • Le conseil municipal de Saint Martin Château (23)
  • Isabelle Despres, Faux la Montagne
  • Isabelle Doyon, enseignante, Faux la Montagne
  • Jean-Francois Draperi, directeur du Centre d’économie sociale du Conservatoire des Arts et métiers
  • François-Xavier Drouet, réalisateur, Faux la Montagne
  • Marie-Claire Drut, institutrice, Gentioux-Pigerolles
  • Maryse Dupont, Rempnat (87)
  • Didier Dupont, Rempnat (87)
  • Julien Dupoux, géographe
  • Philippe Eychene, ouvrier, Faux la Montagne
  • Anne-Marie Fadda, Bugeat (19)
  • Fatima Fellat, aide médico-psychologique, Eymoutiers
  • Janine Gabiache, conseillère municipale de Tarnac
  • Yvan Gabiache, Tarnac
  • Jeanne Gailhoustet, directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges
  • Didier Garreau, Chavanac
  • Jackie Garreau, Chavanac
  • Antoine Gatet, juriste en environnement
  • Anne Germain, Faux la Montagne
  • Hélène Gibert, comédienne, Faux la Montagne
  • Emilie Gianre, conseillère municipale de Gentioux-Pigerolles (23)
  • Manon Glibert, conseillère municipale de Tarnac
  • Véronique Goga, Faux la Montagne
  • Jean-Jacques Gouguet, professeur émérite – Université de Limoges
  • Gilles Gracineau, curé d’Eymoutiers
  • Dominique Grador, Adjointe au maire de Tulle
  • Emmanuel Gratadour, Faux la Montagne
  • IPNS, journal d’information du Plateau de Millevaches
  • Isabelle Grand, Maire de Gioux (23)
  • Marie-France Houdart, ethnologue
  • Francis Juchereau, responsable associatif, chercheur associé
  • Marianne Lanavère, Eymoutiers 
  • Marc Lanceau, conseiller municipal de Faux-la-Montagne (23)
  • André Laurent, Maire de Pradines (19)
  • Patrick Leclerc, retraité, Faux la Montagne
  • Sophie Lefeuvre, Faux la Montagne
  • Paloma León, auteure
  • Thierry Letellier, Maire de la Villedieu (23)
  • Claire Lestavel, Faux la Montagne
  • Catherine Luce, conseillère municipale de Tarnac
  • Jean-Paul Lucas, enseignant retraité, Les Billanges (87)
  • Michel Lulek, Faux-la-Montagne, directeur de publication de IPNS
  • Richard Madjarev, Limoges, retraité Ministère de la Culture
  • Jacques Malnou, Faux la Montagne
  • Gérard Monédiaire, professeur émérite des facultés de droit
  • Emmanuel Monfreux, berger, Faux la Montagne
  • Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade (19)
  • Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Eymoutiers (87)
  • Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrat le Château (87)Sophie Noguet, Enseignante, Faux la Montagne
  • Jérôme Orvain, Conseiller régional Nouvelle Aquitaine pour la Creuse
  • Jean-Paul Oudot, instituteur à la retraite, Gentioux-Pigerolles
  • Mumine Ozsoy, Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine pour la Corrèze
  • Guillaume Paillard, Faux la Montagne
  • Michel Parot, comédien et homme de théâtre, La Celle sous Gouzon
  • Michel Patinaud, Eymoutiers
  • Frank , dessinateur de bande desinée
  • Pascale Perrier, Professeure de lettres, Faux la Montagne
  • Peuple et Culture 19
  • Pic, dessinateur
  • Dominique Pifarély, musicien
  • Jean Yves Pineau, Limoges, directeur des LOCALOS
  • Monique Plazanet, employée Ephad, Tarnac
  • Dominique Pradignac, Aixe sur Vienne, responsable syndical
  • Jean-François Pressicaud, Felletin
  • Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée
  • Serge Quadruppani, écrivain, Eymoutiers
  • Jacqueline Renaud, retraitée, Tarnac
  • RESF 19
  • Carole Riffaud, Praticienne en péri-natalité, Eymoutiers
  • Ève Risser, musicienne
  • Jean Rochard, producteur de musique (éd.NATO)
  • Claude Rogeaux, Faux la Montagne
  • Corinne Romanet, 1ère adjointe au maire de La Villedieu
  • Benjamin Rosoux, conseiller municipal de Tarnac
  • Eric Rouvellac – Limoges – universitaire
  • Jeannot Salvatori, musicien, Faux-La-Montagne
  • Pierre Simonet, retraité, Limoges
  • Christophe Soulié, journaliste
  • Surnatural Orchestra, groupe de musique
  • Manée Teyssandier, Peuple et culture 19
  • Solenn Tiquet, infirmière, Faux la Montagne
  • Nathalie Torselli, Rempnat
  • Frédéric Torselli, maître d’oeuvre, Rempnat
  • Carole Vandroy, Festival Folie les mots, Faux la Montagne
  • Mireille Verdier, Faculté de Médecine, Université de Limoges
  • Catherine Villain, retraitée, Faux la Montagne