entete

#4 – La forêt sur la place publique

La forêt sur la place publique


La réunion publique qui s’est déroulée le 8 février à St-Angel avait pour but de présenter les avancées d’une enquête parlementaire sur la forêt aux habitants et professionnels du Plateau afin d’en débattre avec eux. S’écouter et réfléchir ensemble sur ce qui est possible, désirable, responsable, pour l’avenir de nos forêts, était le slogan figurant sur le tract d’invitation à cette assemblée.

Depuis plusieurs mois en effet, un groupe parlementaire composé de Mathilde Panot et d’autres députés de l’Assemblée Nationale, enquête sur l’état des forêts françaises, en lien avec l’ONF et de nombreux professionnels du secteur, en Bretagne, dans le Loiret, dans le Morvan, sans oublier une visite d’un week-end sur le Plateau de Millevaches, les 8 et 9 février derniers. Le but de cette enquête est de formuler de nouvelles lois capables de répondre aux défis du réchauffement climatique, tout en imaginant un avenir pour la filière bois française.

Plus de 150 personnes étaient présentes à cette réunion de St-Angel, dont les 2 parlementaires, Mathilde Panot, député du Val-de-Marne, et Ugo Bernalicis, député du Nord, ainsi que de nombreux professionnels forestiers, dont la présence remarquée de certains industriels ou présidents de coopératives importantes dans la région. Le débat a permis de mettre en évidence points de concordance et points de désaccords.

Lire un compte-rendu de cette réunion sur le site de la Fête de la Montagne limousine ou écouter la quasi intégralité de la rencontre sur le site de Radio Vassivière.


SOLIDARITÉ ALIMENTAIRE

La Bête Rave pour créer des jardins vivriers

Suite à l’appel paru dans notre dernière lettre sur la solidarité alimentaire, l’association la Bête Rave se présente. L’association crée et aide à la création de jardins vivriers, collectifs ou pas, via notamment des commandes groupées de semences, plants potagers, petits fruits et arbres, mais aussi par la mutualisation de matériel ou des coups de main au démarrage d’un jardin.

« Cette année, nous construisons une serre passive collective afin de produire des plants pour les collectifs ou jardinièr-es des alentours, chantier ouvert prévu cette année, au printemps. Nous cherchons également des personnes qui s’y connaissent en bâtiment ou serre passive pour affiner la conception. »

Pour plus d’infos : bete-rave@riseup.net

TRANSPORT

Alerte sur la ligne TER Limoges-Ussel

Après plusieurs mobilisations des usagers, des syndicats de cheminots, des Gilets jaunes et du Syndicat de la Montagne limousine, les cheminots CGT Limousin nous alertent sur le risque de fermeture de la ligne Limoges-Ussel fin 2023. La raison : la modernisation du système de signalisation n’est toujours pas programmée !

Pour le moment il n’y a que les promesses de la région Nouvelle Aquitaine : « On ne fermera pas la ligne. » Mais il faut que des financements à hauteur de 20 millions d’€ suivent d’urgence ! Et à l’heure actuelle ni l’État ni SNCF Réseau ne veulent y participer, la fin de la prise en charge de ces lignes par SCNF Réseau ayant été actée avec la réforme ferroviaire de 2014.

Vendredi 7 février 2020, lors de son passage à Limoges, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux transports, n’a d’ailleurs fait aucune annonce concernant les lignes TER fermées ou menacées en Limousin. Les informations transmises par les cheminots nous signalent que fin décembre 2019, aucun budget n’était envisagé, donc aucun projet et choix technologique prévus. Ce qui voudrait dire une fermeture de la ligne fin 2023 pour une durée indéterminée, au minimum 2 ans, en fonction de la décision de financement et le lancement des travaux… Et si la Région débloquait les 20 millions d’€ pour cette ligne ?

Linky

Pour refuser les compteurs Linky, organisons-nous !

À l’automne, deux personnes se sont retrouvées sur la commune de Royère-de-Vassivière pour s’opposer à la pose du compteur Linky. Après avoir organisé une réunion publique d’information qui avait réuni une trentaine de personnes, avoir rencontré à plusieurs reprises la municipalité pour lui demander de prendre un arrêté anti-Linky (en vain), elles se sont décidées à envoyer une lettre de refus collective (recommandée avec accusé de réception) à Enedis en allant au devant des habitants de Royère. Ce porte-à-porte a permis de réunir 111 signatures. Tous les habitants de Royère n’ont pas pu être vus (il y a beaucoup de résidences secondaires), mais ceux qui ont ouvert leur porte se sont montrés majoritairement intéressés et ont signé cette lettre. Les personnes signataires sont informées régulièrement de l’état de la situation et sont invitées à téléphoner en cas de souci. Les autres communes du secteur concernées peuvent s’inspirer de cette démarche des habitants de Royère-de-Vassivière.

Modèle de la lettre de refus du Linky sur le site de la Fête de la Montagne limousine.

Agenda :

Groupe d’entraide juridique et administrative

Le groupe d’entraide propose des rendez-vous réguliers pour s’entraider à sortir de situations conflictuelles avec des organismes publics ou privés
Les prochains rendez-vous auront lieu :
Le vendredi 10 janvier, de 9h30 à 12h30, à Gentioux (à La Renouée)
Le vendredi 17 janvier, de 9h30 à 12h30, à Royère-de-Vassivière (à la médiathèque)
Le mercredi 22 janvier, de 9h30 à 12h30, à Tarnac (au tiers lieu PTT)
Le vendredi 31 janvier de 9h à 11h30, à Eymoutiers (au Café des Zenfants)
Le vendedi 14 février de 9h30 à 12h30, à Royère de Vassivière (à la médiathèque)
Contact : 07 84 51 14 75
groupejuridiquedelamontagne@riseup.net

Solidarité Migrants avec les Hautes-Alpes

En novembre 2018 une délégation de la Montagne limousine s’était rendue à Gap pour soutenir les 7 personnes qui passaient alors en jugement pour avoir aidé des migrants à Briançon.
Dans la continuité de ces solidarités « entre montagnes », quelques personnes du Limousin ont décidé de répondre à l’appel qui a été lancé pour une « grande maraude » le samedi 7 mars 2020 à 18h à Montgenèvre (Hautes-Alpes).

Les politiques migratoires des États européens ne cessent en effet de se durcir, les contrôles aux frontières sont de plus en plus répressifs, les personnes migrantes sont amenées à prendre davantage de risques en montagne. Des femmes, des hommes et parfois des enfants traversent la frontière par des sentiers enneigés, de nuit, en altitude, par des températures négatives, sans matériel adéquat.

Dans le même temps, des citoyennes et citoyens solidaires qui cherchent à leur venir en aide, les « maraudeurs » des vallées alpines en particulier, sont de plus en plus inquiètés, inculpés et même condamnés en justice. C’est pour réagir à cette situation qu’est organisée cette « grande maraude ».
Contact local pour organiser un départ pour Montgenèvre : 07 xx xx xx xx