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Quelques nouvelles et questionnements au sujet du groupe Exilé·es du Syndicat

Lors de la dernière rencontre mensuelle du Syndicat, nous avons discuté du sens du groupe exilés du Syndicat et de comment il pourrait rallier les forces en présence sur le territoire.
A l’origine, ce groupe s’est crée en même temps que le Syndicat dans l’idée de proposer un espace de travail commun entre les personnes et les associations qui soutiennent les exilé·es qui vivent sur le territoire, ouvert aux exilé·es en premier lieu.

Cet espace de travail étant peu habité, nous avons alors imaginé que ça pourrait avoir du sens de maintenir un espace de partage d’informations et de coordination éventuelle comme cela a été le cas ponctuellement lors des fêtes de la Montagne. Cela permettrait aux structures qui s’impliquent en soutien aux exilés et ne sont pas déjà coordonnées entre elles, de partager des informations utiles et continuer à penser ensemble l’accueil d’exilés sur le territoire. Ce groupe avait été imaginé aussi comme groupe d’action plus politique sur l’accueil d’exilé·es sur la Montagne limousine et ailleurs (achat ou création de maisons d’accueils gérées par le groupe exilé·es, création d’un centre de ressources, d’accueil et de formation pour les femmes exilées et pour les enfants, lancer des luttes communes pour des régularisations massives des gens accueillis sur le territoire comme l’initiative prise par la Cimade pour la régularisation des jeunes du LMB, agir pour un meilleur accueil dans les structures d’accueil du territoire… ).

C’est dans cette deuxième optique que depuis l’automne dernier le groupe exilé·es, suite à l’interpellation par des résidents du Cada de Peyrelevade sur leurs conditions d’accueil dans le centre a lancé une lutte autour du Cada de Peyrelevade. Peut-être que cette focalisation n’ a pas aidé à ce que d’autres personnes venant des groupes de soutien existants rejoignent cette commission car ils avaient d’autres idées en tête sur les actions du groupe exilés du Syndicat de la Montagne limousine.

Aujourd’hui, bien que tout soit bien loin d’être réglé, la lutte autour des conditions d’accueil au Cada de Peyrelevade peut se poursuivre dans un petit groupe issu du groupe exilé·es et laisser place à d’autres envies ou idées d’actions. Certains sujets problématiques à Peyrelevade l’étant aussi ailleurs, le Syndicat va tenter de lancer des chantiers ouverts auxquels vous êtes bienvenus :

  • Accès à l’alimentation
  • Accès au soutien psy pour les exilé·es
  • Mise en place de semaines spécifiques FLE (Français langue étrangère)
  • Mise en place de journées de supervision et d’échanges pour les personnes soutenant les exilé·es animées par des professionnel·les (Centre Primo Levi probablement).

Un de ces chantiers a déjà démarré et donné lieu à une commission spécifique autour de la mobilité pour proposer (entre autres) un système efficace et durable de transports solidaires dans les mois à venir.


Si vous souhaitez suivre l’un de ces sujets, merci de vous inscrire sur la lettre d’information du Syndicat sur son site : https://syndicat-montagne.org/sabonner/ (onglet s’abonner en haut à droite).
Si vous souhaitez rejoindre l’un de ces chantiers, vous pouvez faire un mail spécifique à l’adresse syndicat-montagne@ilico.org indiquant quel chantier et vous serez recontactés par les personnes qui s’en chargent.


Vous pouvez aussi tout simplement venir à une des plénières du Syndicat (tous les 2èmes vendredi du mois), infos précisées dans les lettres d’information du Syndicat envoyées mensuellement par mail.
Concernant le dit « groupe exilé·es » au sens d’un territoire plus large, nous nous posons la question suivante : quel sens peut avoir ce type d’espace de coordination des différents groupes locaux ? Certain.es se coordonnent déjà et il ne s’agit pas de réinventer la poudre, ni de générer plus de réunions énergivores. Quelles idées d’actions ou de choses à faire avancer pour améliorer l’accueil d’exilé·es sur le territoire, pour renforcer les groupe locaux (Mas, Cimade)…

Rendez vous le 9 juillet pour en parler lors de la prochaine pleinière du Syndicat.

Gwendoline, Manon, Aiala, Lucie pour le Syndicat de la Montagne